Ce rouage essentiel de tout contrat d’assurance vie reste mal exploité par la plupart des épargnants.
Qui voulez-vous gratifier à votre décès ? Quiconque a souscrit une assurance-vie devrait se poser cette question. Et pour cause, en cas de décès, le capital en compte sera transmis aux personnes désignés dans la clause bénéficiaire du (des) contrat(s), le tout sans passer par la case succession et en profitant d’une fiscalité favorable. C’est là le point de départ de toute réflexion sur la rédaction de la clause bénéficiaire. Une réflexion qui s’effectue en amont de la souscription de l’assurance-vie, la clause bénéficiaire au fil des années pouvant être modifiée à tout moment.
Pour baliser le terrain, tous les assureurs ont inclus dans leurs contrats une clause standard. Mais rien n’interdit de s’en affranchir, puisque hormis pour les mineurs et majeurs incapables, la liberté de désignation est quasi illimitée.
« La clause type désigne le conjoint comme premier bénéficiaire. Mais est-ce adapté à ma situation ? Dans mon coupe, a-t-on fait une donation au dernier vivant ? Dans ce cas, mon conjoint aura-t-il vraiment besoin de 100% du capital ? »
Benoît BerchebruDirecteur de l’ingénierie patrimonial chez Nortia
Partant de là, « il faut au préalable se poser les bonnes questions, conseille Benoît Berchebru, directeur de l’ingénierie patrimoniale chez Nortia. La clause type désigne le conjoint comme premier bénéficiaire. Mais est-ce adapté à ma situation ? Dans mon couple, a-t-on fait une donation au dernier vivant ? Dans ce cas, mon conjoint aura-t-il vraiment besoin de 100% du capital? Pourquoi le surprotéger ? Pour bâtir une clause bénéficiaire optimale, il faut commencer par là. On met à plat son patrimoine, sa situation familiale, les dispositions déjà prises et ses souhaits. Avec un champ des possibles très large, la clause bénéficiaire permettra de répondre à quasiment toutes les situations. D’où l’importance de s’en préoccuper à l’ouverture du contrat, mais aussi de la revoir régulièrement. L’accompagnement d’un conseiller patrimonial est alors fortement recommandé. » […]
Le Grand Prix de la Finance 2022 récompense les fonds les mieux positionnés pour les prochains mois selon un panel de 40 experts représentatifs du marché.
Les SCPI qui ont bien résisté à la pandémie, séduisent à nouveau. Les souscriptions se sont envolées au premier trimestre 2022.
Si depuis janvier 2019, le taux moyen des emprunts d’Etat (TME) a toujours été inférieur à 0,70 % sans discontinuité, avec des passages en territoire négatif certains mois, ce n’est plus le cas depuis mars 2022, où ce taux a passé le seuil des 0,80 %, et même 1,31 % au 30 avril 2022. Quel impact me diriez-vous ?
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